Venezuela et Colombie : protéger les enfants - SOS Villages d'Enfants

Venezuela et Colombie : protéger les enfants

Dans une situation toujours très tendue, SOS Villages d’Enfants poursuit sa mission au service des droits et besoins fondamentaux des enfants.

 

 

Venezuela : la nécessité de s’adapter

Le pays est privé d’électricité même si elle a été rétablie le 12 mars dans certaines zones. De nombreux services publics et commerces privés sont toujours fermés, y compris dans le secteur des écoles et des transports.

Les villages d’enfants SOS et les programmes de l’association restent stables et sécurisés. En revanche, la situation de nombreuses familles vénézuéliennes des communautés avoisinantes s’est aggravée et l’on déplore parfois des pillages.

SOS Villages d’Enfants sur place reste cependant en état d’alerte pour s’adapter à l’évolution de la situation et préserver avant tout la sécurité des enfants qu’elle accueille et accompagne.

 

 

Colombie : répondre à des besoins urgents

Environ 30 % des habitants du Venezuela qui ont rejoint la Colombie sont des enfants. Ils sont exposés à de nombreux risques, au manque d’eau et de nourriture, et doivent souvent marcher sur de longues distances pour atteindre des abris. Les services en faveur de ces enfants sont actuellement très limités, y compris en ce qui concerne l’éducation.

SOS Villages d’Enfants travaille avec les autorités ainsi qu’avec d’autres ONG afin de mettre en place un corridor de sécurité pour les Vénézuéliens qui traversent le pays, principalement du nord au sud, avec des haltes pour l’aide humanitaire et des abris.

Les programmes d’urgence de SOS Villages d’Enfants offrent déjà de nombreux services : espaces dédiés aux familles et aux enfants, soutien psychosocial, transport humanitaire de familles avec enfants et de femmes enceintes depuis les zones frontalières jusque dans les villes.

SOS Villages d’Enfants Colombie a pour objectif de développer un programme afin de fournir un abri aux enfants non accompagnés ainsi qu’une aide à la réunification familiale, services actuellement inexistants. Des douzaines d’enfants vénézuéliens non accompagnés entrent chaque mois en Colombie.

Dans 3 mois, Marion ne pourra
plus payer son loyer

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