Projet RECORDE au Burkina-Faso : les femmes à l’avant-garde !

Projet RECORDE au Burkina Faso : les femmes à l’avant-garde !

La Journée des droits des femmes est célébrée depuis la révolution de 1983 au Burkina Faso. Le Président Thomas Sankara souhaitait en effet reconnaître le rôle crucial des femmes dans le développement social et économique du pays. Dans le projet RECORDE *, mis en œuvre depuis 2017 par SOS Villages d’Enfants Burkina Faso, les femmes sont les principales actrices du développement communautaire.  

 

 

 

 

 

 

 

 

A Ouagadougou comme à Bobo-Dioulasso, les femmes sont en première ligne au sein des organisations à base communautaire (OBC) impliquées dans le projet RECORDE, dont l’objectif final est de promouvoir les droits des enfants et assurer leur protection.

 

Sarah Coulibaly est un exemple de ces femmes qui forcent l’admiration. Présidente de l’OBC partenaire de SOS Villages d’Enfants à Bobo-Dioulasso, elle a été auréolée du prix de la meilleure bénévole de la Mutuelle de santé de la ville en 2018. Ses engagements en faveur des enfants de sa communauté sont en effet nombreux : elle pilote le comité de protection mis en place pour détecter les abus dont les enfants pourraient être victimes. Elle écoute, sensibilise et assiste des parents en difficulté avec leurs enfants. Inlassablement, elle participe aux sensibilisations communautaires sur les droits des enfants, et sur l’importance de scolariser les filles.

 

Elle appuie également les classes d’alphabétisation dont les femmes sont les premières bénéficiaires. Après deux années de cours assidus en langue locale (le dioula), les femmes acquièrent un niveau classe CM2. Elles sont alors capables de suivre les résultats scolaires de leurs enfants et de gérer par écrit les revenus tirés de leurs activités de vente.  « Aujourd’hui, je suis fière de constater que le soutien que j’apporte aux femmes leur permet de tenir des cahiers de suivi de leurs activités génératrices de revenus ».

 

 

 

Le projet RECORDE a en effet permis la mise en place d’activités génératrices de revenus, aussi bien individuelles, à travers la mise en place de petites unités de production ou de vente, que collectives. Grâce à un financement de plus de 96 000€, deux périmètres maraîchers ont en effet été aménagés à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, sur une surface de 4 hectares au total et une ferme avicole a été créée à Ouagadougou. Tous ces investissements bénéficient prioritairement aux femmes et sont gérés par les organisations à base communautaires, qui doivent veiller à ce que les revenus générés bénéficient en priorité aux enfants de la communauté.

 

*Ce projet est cofinancé par l’Agence Française de Développement. Néanmoins, les idées et les opinions présentées dans ce document ne représentent pas nécessairement celles de l’AFD. 

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