Syrie : « On ne devrait pas vivre peur et humiliation chaque jour »

Syrie : « On ne devrait pas vivre peur et humiliation chaque jour »

Syrie - Abeer Pamuk« Nous ressentons frustration et tristesse quand nous apprenons que de nombreuses familles ont dû fuir leurs maisons et vivre dans les rues d’Alep », rapporte un membre de l’équipe SOS envoyée en soutien en Syrie. 
« Mais cela nous pousse à travailler toujours plus pour contribuer à améliorer les conditions de vie de ces populations. »

Alors que le conflit s’intensifie en Syrie, SOS Villages d’Enfants continue d’apporter une aide sur le terrain aux enfants et aux familles.

 

 

Collaborer pour sauver des vies

 

En collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien, SOS Villages d’Enfants distribue des repas chauds à près de 2 500 familles et des soins médicaux grâce à la mise en place d’une clinique mobile de premiers soins.

Les deux ONG se préparent également à prendre en charge des enfants blessés plus lourdement par le conflit.

14 opérations chirurgicales vitales ont été financées par SOS Villages d’Enfants. 

 

Un accord devrait être signé entre SOS Villages d’Enfants Syrie et le Croissant-Rouge arabe syrien pour venir en aide aux 5 000 personnes vivant dans les rues de Hamdaniya au sud-ouest de la ville. 

 

 

Accueillir et soutenir les enfants

 

La peur se lit sur le visage des enfants. Sans activité, au cœur de la guerre, ils n’ont rien d’autres à penser qu’à leur situation tragique.

Les adolescents ne sont pas épargnés par le conflit. Comme nous l’a confié une jeune fille sans espoir, qui pense au suicide : « Ça ne vaut pas le coup, on ne devrait pas vivre cette peur et cette humiliation chaque jour ».

 

Pour accompagner ces enfants, SOS Villages d’Enfants prévoit la réouverture prochaine de l’espace d’accueil SOS pour enfants, fermé depuis avril et l’ouverture de deux espaces supplémentaires.

« Certains enfants venaient chaque jour vérifier si l’espace était ouvert », continue notre collègue SOS. L’un d’eux ajoute : « Je ne vois plus mes copains et ma maîtresse. Qui va m’apprendre à lire ? »

 
 
Continuer d’agir pour l’éducation

 

Les écoles publiques étant fermées actuellement, SOS Villages d’Enfants Syrie prévoit l’ouverture de trois écoles temporaires : deux à Alep et une troisième à l’extérieur de la ville.

 

Le 10 août dernier, l’équipe SOS a participé à un rendez-vous, tenu sous la supervision du ministère de l’éducation syrien. Ce dernier rapporte qu’il y avait plus de 4 000 écoles à Alep avant la guerre et qu’il n’en reste plus que 686. Seulement 17% des enfants sont désormais scolarisés en école primaire contre 87% avant la guerre. Les chiffres sont de 26% contre 74% en ce qui concerne l’enseignement secondaire. L’intensification du conflit a également empêché la moitié des jeunes d’Alep de passer l’examen du baccalauréat.

 

Crédit photo : Abeer Pamuk 

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