Début de l'aventure de SOS Villages d'Enfants International il y a 70 ans

Il y a 70 ans, débutait l’aventure de SOS Villages d’Enfants International

Hermann Gmeiner_Gilbert CotteauLe nom d’Imst ne vous évoquera sans doute rien. C’est pourtant dans cette petite commune autrichienne que l’histoire de SOS Villages d’Enfants a débuté il y a 70 ans. Quatre ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, les conditions de vie restaient très difficiles pour tous et plus encore pour les enfants. Un jeune étudiant en médecine, Hermann Gmeiner, s’est ému du nombre d’orphelins livrés à eux-mêmes. Lui qui avait perdu sa mère à l’âge de 5 ans, eut l’intuition que c’était en recréant un univers familial autour d’eux qu’ils pourraient grandir sereinement.

Dès 1949, il définit les fondamentaux de SOS Villages d’Enfants : une mère qui, écrit-il, “dit oui à un enfant inconnu, qui ne se contente pas de l’héberger, mais l’accueille” ; la non-séparation des fratries ; une maison pour grandir dans la sécurité et la chaleur d’un foyer” au cœur d’un village, “structure de protection supplémentaire”, mais qui ne coupe pas les enfants de la vie sociale, notamment parce qu’ils fréquentent les écoles publiques. En toile de fond de sa réflexion, le souvenir de la guerre. “Tous les enfants de ce monde sont nos enfants. Le jour où l’on pourra le dire avec pleine conviction sera le début de la paix sur terre”, expliquait-il.

 

4 millions d’enfants accompagnés dans 136 pays

Le premier village fondé par Hermann Gmeiner en avril 1949 eut vite des “petits frères”. SOS Villages d’Enfants International est désormais présent, sous une forme ou une autre, dans 136 pays. “Quand la première pierre du premier village d’enfants SOS fut posée, je n’aurais jamais osé rêver que d’autres villages allaient voir le jour”, soulignait Hermann Gmeiner en 1984, peu avant sa disparition. Depuis sa fondation, la Fédération SOS Villages d’Enfants International, dont est membre SOS Villages d’Enfants France, a aidé directement 4 millions d’enfants et de jeunes à grandir dans un environnement familial bienveillant, dont 3,7 millions dans le cadre des services de renforcement de la famille. La priorité est, plus que jamais, au soutien des familles en difficulté afin d’éviter leur éclatement. La Fédération SOS Villages d’Enfants International rappelle que “la qualité de l’éducation parentale nourrit ce que les enfants transmettront à leur tour à leurs propres enfants“. Ainsi, les jeunes aidés qu’accompagne aujourd’hui SOS Villages d’Enfants deviendront demain des parents en situation de briser le cercle vicieux de la séparation et de l’abandon.”

 

Partout dans le monde, SOS Villages d’Enfants International œuvre aussi pour favoriser l’indépendance des jeunes, mais aussi de leurs parents, par l’éducation, la formation et l’employabilité. L’association leur donne les moyens de répondre à leurs besoins fondamentaux : avoir un logement décent, pouvoir manger à leur faim, se soigner… “80 % des anciens bénéficiaires se sentent en sécurité et ont un regard positif sur leur vie” assure une étude de SOS Villages d’Enfants International. “Aujourd’hui, la prise en charge de type familial est reconnue comme une solution efficace par les gouvernements et nos partenaires du monde entier“, se réjouit Siddhartha Kaul, président de SOS Villages d’Enfants International. Une efficacité qui doit beaucoup à la flexibilité du modèle et à son adaptabilité à l’histoire, à la culture, aux religions et aux modes de vie si différents des communautés où agit SOS Villages d’Enfants. Chaque structure et chaque acteur de SOS Villages d’Enfants sont enracinés localement mais reliés au niveau mondial par des valeurs et une aspiration partagés : que chaque enfant connaisse la chaleur d’un foyer bienveillant.

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