Tel est le titre plutôt discutable de première page du supplément Eco & Entreprises du Monde daté du 6 décembre.
Discutable parce qu’il oublie de rappeler à quel point les causes soutenues par les associations sont justes. Elles œuvrent pour le bien public en protégeant les personnes les plus vulnérables et abîmées de la société et du monde. Leurs appels à générosité ne sont commandés que par la réalité de besoins de plus en plus criants.
Discutable parce qu’il oublie de remercier les Français pour leur générosité sans laquelle nombre d’associations et d’ONG ne pourraient conduire leurs missions.
Parmi les articles récents de la presse, citons plutôt dans la revue Capital, l’étude annuelle sur la gestion des associations humanitaires de 60 associations ou fondations. On y peut lire que la part des frais de fonctionnement dans les dépenses totales des associations varie de 2% à 51 %.
Seules 4 associations sur 60 sont à 2 % en frais de fonctionnement dont SOS Villages d’enfants.
Par ailleurs 17 associations sur 60 ont des frais de collecte de fonds inférieurs ou égaux à 7%. Parmi celles-ci SOS Villages d’enfants.
Voilà un constat factuel : On « n’empoche pas les dons » on les fait fructifier !
