Journée Internationale de la Fille : SOS Villages d’Enfants s’engage pour leurs droits

Journée Internationale de la Fille : SOS Villages d’Enfants s’engage pour leurs droits

La Journée internationale de la Fille est célébrée le 11 octobre pour promouvoir les capacités des filles et défendre leurs droits. SOS Villages d’Enfants s’engage pour l’égalité et les aide à faire entendre leur voix. L’éducation est une priorité. Exemples à Madagascar.

Passionnée par le sport

Félicia, 19 ans, vit au village d’enfants SOS de Mangarano, à Toamasina. Après l’école, elle court directement au Centre Foot qui se trouve dans l’enceinte même du village d’enfants SOS. Là où les jeunes pratiquent leur sport préféré : le football.

 

Très passionnée par ce sport, elle veut devenir éducatrice sportive. Félicia a vécu une expérience mémorable lors d’un voyage au Ghana : être au cœur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine de football.

 

« Cette expérience m’a permis de découvrir tellement de choses, surtout les coulisses de la finale de la CAN féminine de football. Je suis très contente, j’ai vécu de très bons moments en compagnie d’autres jeunes filles de mon âge qui viennent de différents pays, toutes aussi passionnées par le football ».

 

Félicia est certaine que toutes les filles dans le monde, sont capables de grandes choses et surtout de pratiquer un sport. « Ce que je peux dire c’est que si nous voulons réussir dans la vie, nous devons beaucoup nous entraîner et assurer au maximum dans les études. Pour moi le football, ce sera toute ma vie ».

 

 

« Vivre pleinement »

Clara, 21 ans, du village d’enfants SOS de Vontovorona (Antananarivo), a toujours voulu apporter son aide aux autres.

 

Quand elle a obtenu son baccalauréat, elle s’est inscrite en médecine. Malgré un début difficile, elle est maintenant en quatrième année d’études et effectue un stage dans un hôpital d’Antananarivo.

 

Elle le dit, son rêve commence à prendre forme et à devenir réalité. « C’est un peu effrayant mais passionnant en même temps », explique-t-elle avec un sourire et un stéthoscope autour du cou.

 

Clara aimerait se spécialiser en cardiologie. Elle sait que le fait d’être médecin, encore plus cardiologue, est un travail exigeant. Toutefois, c’est un sacrifice qu’elle est prête à faire. « Vivez votre objectif, c’est la seule façon de vivre pleinement », ajoute-t-elle.

Dans 3 mois, Marion ne pourra
plus payer son loyer

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