Plaidoyer de SOS Villages d’Enfants Sri Lanka : des avancées concrètes - SOS Villages d'Enfants

Plaidoyer de SOS Villages d’Enfants Sri Lanka : des avancées concrètes

Le 17 juillet 2018, la politique nationale sur la prise en charge alternative au Sri Lanka a été présentée au Comité parlementaire de suivi des questions liées aux femmes et au genre. Etape indispensable avant son adoption. Pour la première fois, la prise en charge de type familial est au nombre des possibilités pouvant être offertes à un enfant. Elle intègre le principe de non-séparation des frères et sœurs. Celui-ci est attribué à SOS Villages d’Enfants en tant que bonne pratique à suivre et encourager.

 

Le résultat des efforts de longue date de l’équipe dédiée au plaidoyer de SOS Villages d’Enfants Sri Lanka. Mrs Chathuri Jayasooriya a travaillé pour le plaidoyer de SOS Villages d’Enfants Sri Lanka et en est aujourd’hui la responsable au niveau régional : « La pertinence de notre message et le travail que nous avons mené au Sri Lanka à de nombreux niveaux a porté ses fruits ! »

 

Des campagnes efficaces

« En 2016, nous avons lancé la campagne « Ne renoncez jamais à un enfant », qui comprenait également l’appel à ne pas séparer les frères et sœurs. Ce fut un grand succès ».

L’année suivante, le travail de plaidoyer a engendré une autre campagne en faveur de l’accompagnement des jeunes au-delà de 18 ans. « Des jeunes se sont rendus au Parlement et ont parlé aux medias, qui nous ont accordé une grande attention ».

SOS Villages d’Enfants a ainsi été reconnue comme une organisation ayant développé de bonnes pratiques dans des domaines tels que la qualité de la prise en charge et la sortie de celle-ci.

 

Du terrain aux décideurs : favoriser le dialogue

« En lien avec l’Autorité Nationale de Protection de l’Enfant, ainsi que les départements de probation et les services d’accueil et soins au niveau national et provincial, nous avons lancé une démarche d’interaction avec les décideurs et renforcé les capacités des agents de terrain. Nous avons ainsi retenu une quinzaine d’agents de terrain gouvernementaux et entamé un dialogue sur des sujets tels que les défis de la prise en charge alternative ».

 

Objectif atteint !

« En décembre 2017, une conférence nationale portant sur la désinstitutionalisation et la prise en charge alternative a aussi accru notre visibilité. En amont de l’événement, nous avons mené des consultations avec des jeunes, des personnes en charge de l’accueil, des membres de la communauté, des décideurs et autres parties prenantes pour intégrer leurs points de vue à cette conférence. Nous développons actuellement un outil permettant d’évaluer la vulnérabilité des familles afin de prévenir l’abandon et la séparation ».

 

C’est ainsi que le document présentant la politique nationale de prise en charge alternative intègre SOS Villages d’Enfants. « Nous avons valorisé la prise en charge de type familial ». Il n’était jamais arrivé auparavant que ce type de prise en charge soit mentionné comme une option. L’objectif est atteint et SOS Villages d’Enfants est considéré comme un « modèle » à adopter.

Prochaine étape : obtenir du Parlement la reconnaissance légale de la prise en charge de type familial

 

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