Au Kenya, une fratrie abandonnée prise en charge - SOS Villages d'Enfants

Au Kenya, une fratrie abandonnée prise en charge

Nduku, Mwikali et Kioko et leur mère SOS Waithera

 

Nduku* n’avait que trois ans lorsque ses parents sont morts, la laissant, ainsi qu’une sœur et un frère plus âgés, se débrouiller seuls dans leur village peu peuplé de l’est du Kenya.

 

L’aînée, Mwikali*, alors âgée de 12 ans, est devenue la chef de famille. Souvent laissée seule et affamée, Nduku se rendait chez un voisin pour y chercher de la nourriture.
Neuf mois passèrent avant que quelqu’un ne les voie et n’alerte les autorités. lorsqu’ils qu’ils arrivent dans leur nouvelle maison au village d’enfants SOS de Nairobi, au Kenya, le ventre de Nduku était gonflé à cause de sa grave malnutrition.

 

« Je ne pensais pas que Nduku survivrait quand je l’ai vue pour la première fois », dit sa mère SOS Waithera, qui s’est occupée des enfants depuis leur arrivée en 2016.
Au Kenya, un grand nombre d’enfants vivent dans des maisons sans adultes. Les statistiques gouvernementales de 2016 font état de dizaines de milliers d’enfants.

 

Nduku et sa mère SOS

Mwikali, aujourd’hui âgée de 15 ans, se souvient des luttes menées pour prendre soin de Nduku et de leur frère Kioko*. « J’étais leur mère. J’allais chercher de l’eau et je faisais la cuisine », dit-elle. « Notre uniforme scolaire était vieux et en lambeaux. Je l’avais cousu et rapiécé plusieurs fois pour le rendre plus facile à porter. J’ai souvent séché l’école pour travailler dans des fermes afin de gagner de l’argent pour la nourriture. Parfois, nous dormions affamés ».

 

Les trois enfants vivent maintenant dans la même maison avec leur mère SOS Waithera. Ils ont fait face ensemble à de grandes difficultés et leur lien émotionnel est fort.
Pendant un certain temps, Mwikali a continué à materner ses frères et sœurs comme elle l’avait fait des mois auparavant. Cependant, Waithera n’a cessé de lui rappeler qu’elle se trouvait désormais dans un environnement différent, où elle était libre d’être à nouveau un enfant.
« Quand j’ai fêté mes 13 ans, c’était la première fois que je fêtais un anniversaire », dit Mwikali. « J’ai mangé du gâteau entourée de ma famille et de mes amis, de gens qui se soucient vraiment de moi », dit-elle.

 

 

A son arrivée, Nduku pleurait hystériquement lorsqu’elle était laissée seule. Waithera s’assurait donc d’être rentrée à la maison à son réveil et  lorsqu’elle rentrait de l’école. « Je lui ai assuré que je serais toujours là pour elle », dit Waithera.

 

Nduku, qui a maintenant sept ans, jouit de tout ce que les enfants aiment. « J’aime jouer avec mes amis. Ma meilleure amie s’appelle Ruth, nous courons les uns après les autres, nous jouons à cache-cache et nous sautons à la corde ensemble. J’ai aussi beaucoup de frères et sœurs. Nous mangeons ensemble, nous étudions ensemble et nous faisons des tâches ménagères ensemble. »
« J’aime ma famille », ajoute-t-elle. « J’ai une gentille mère qui est toujours là pour moi. »

 

 

Dans 3 mois, Marion ne pourra
plus payer son loyer

Pour que majeur ne rime plus avec peur,
protégeons les jeunes de nos Villages SOS.

Découvrez notre action