SOS Villages d’Enfants Honduras : l’aide au retour des enfants migrants isolés

SOS Villages d’Enfants Honduras : l’aide au retour des enfants migrants isolés

SOS Villages d'Enfants HondurasDes enfants honduriens isolés avaient tenté de rejoindre la « caravane » des migrants venus d’Amérique centrale à la frontière du Mexique et des Etats-Unis. Ils sont pris en charge par SOS Villages d’Enfants lorsqu’ils rentrent dans leur pays.

 

« Sur les 2 125 enfants qui sont revenus au Honduras depuis mi-octobre, 234 ont été séparés de leur famille et ont besoin d’une prise en charge temporaire », précise Nicolas Alfaro, Directeur national de SOS Villages d’Enfants Honduras.

 

L’association a déjà procuré un abri à plus d’une trentaine de ces enfants. Elle augmente sa capacité d’accueil car ils sont de plus en plus nombreux à revenir au Honduras.

 

Protéger les enfants isolés

 

« Ces enfants ont besoin d’être protégés par les lois internationales jusqu’à ce qu’ils puissent retrouver leur famille et leurs proches en toute sécurité », poursuit Nicolas Alfaro. « Il est indispensable qu’ils bénéficient d’un lieu de vie, de soins, de nourriture. Grâce à l’expérience de SOS Villages d’Enfants au Honduras depuis 50 ans, nous sommes en capacité d’aider ces enfants jusqu’à ce qu’ils retournent chez eux ».

 

SOS Villages d’Enfants Honduras travaille en partenariat avec les services sociaux locaux. Elle prend en charge temporairement une trentaine d’enfants isolés à Santa Rosa de Copán. Deux d’entre eux n’ont que 3 ans, les autres enfants ont de 13 à 17 ans. Un second abri, destiné à 10 enfants, ouvre ses portes à Choluteca.

 

Une situation exceptionnelle

 

« Les parents de certains enfants sont au Honduras, d’autres ont quitté le pays. De nombreux enfants avaient eux-mêmes choisi de partir, à cause de la violence des gangs ou pour chercher des opportunités dans d’autres pays. En effet, le phénomène de migration s’est amplifié depuis un an, en raison de la situation politique et sociale. Ici, des enfants quittent l’école pour travailler à raison de moins de 4 dollars par jour… ».

 

Des bilans médicaux ont été organisés avec des officiers de santé locaux : aucun enfant ne présente de signes de maltraitance ou d’abus. Leur état de santé est dans l’ensemble satisfaisant.

 

 

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