SOS Villages d’Enfants célèbre la « Journée internationale des familles » 2018 - SOS Villages d'Enfants

SOS Villages d’Enfants célèbre la « Journée internationale des familles » 2018

En 1993, l’Assemblée générale des Nations-unies a déclaré le 15 mai « Journée internationale des familles ». Ce jour offre l’opportunité de promouvoir la conscience des questions relatives aux familles et d’accroître la connaissance des problèmes sociaux, économiques et démographiques qui les affectent, axe stratégique majeur porté par SOS Villages d’Enfants.

 

Au cœur du développement durable

Le 25 septembre 2015, les 193 Etats membres des Nations-Unies ont adopté à l’unanimité 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), visant à éliminer la pauvreté, la discrimination, les abus et la mortalité évitable, répondre au problème de la destruction de l’environnement, et entrer dans une ère de développement, pour tous et partout.

Les familles, ainsi que les politiques et programmes qui les concernent, sont essentiels pour la réussite de l’ensemble de ces objectifs.

 

SOS Villages d’Enfants renforce les liens familiaux

Les familles sont multiformes : c’est pourquoi, depuis bientôt 70 ans, SOS Villages d’Enfants offre une large palette de solutions de prise en charge alternative aux enfants qui ont perdu celle de leurs parents. Afin de trouver, pour chaque enfant, la meilleure option possible en termes de prise en charge, SOS Villages d’Enfants innove constamment, en améliorant son travail avec les « familles SOS » et en utilisant son expérience et ses compétences pour explorer les différentes solutions, en lien avec les autorités en charge de ces questions.

En parallèle, SOS Villages d’Enfants travaille pour renforcer les familles vulnérables, dans l’objectif de prévenir les ruptures familiales et la séparation des enfants et des parents. Elle soutient aussi tous les liens parentaux, qui permettent aux enfants de vivre avec leur famille élargie.

Afin de marquer la « Journée internationale des familles » 2018, SOS Villages d’Enfants a souhaité partager des histoires du monde entier, qui illustrent la diversité et la qualité des services de prise en charge offerts par l’organisation.

 

Du Mozambique…

Sur une période de trois ans, SOS Villages d’Enfants a organisé avec succès l’emménagement de 15 « familles SOS » dans des maisons situées au sein de la communauté environnante. Cette nouvelle forme d’intégration permettra aux enfants et aux jeunes de grandir en se forgeant un réseau social solide qui les aidera tout au long de leur vie.

Basilio apprécie la vie au cœur de la communauté, qui lui offre de nombreuses opportunités : « Mes nouveaux amis sont tous gentils. Récemment, nous sommes allés voir un match de football. Je suis content que dans notre voisinage il y ait un beau terrain de football ».

Edricio : « Avant de vivre ici, j’avais seulement des amis au sein des « familles SOS ». Aujourd’hui, je peux me faire aussi des amis issus des familles du voisinage. Avoir des amis dans la communauté est bien pour moi parce qu’ils m’apprennent des choses. Par exemple, j’apprends à jouer à de nouveaux jeux ».

« Passer du village d’enfants SOS traditionnel à ce modèle nous a procuré des opportunités d’intégration des enfants dans la vie de la communauté », souligne Simião Mahumana, Directeur National de SOS Villages d’Enfants Mozambique.

 

… au Népal

Afin de venir en aide aux centaines d’enfants qui ont perdu leurs parents lors du terrible séisme d’avril 2015, SOS Villages d’Enfants a lancé un programme de soutien des liens parentaux, une forme de prise en charge alternative dans laquelle l’enfant vit avec un membre de sa famille élargie.

A travers ce programme, qui offre à ces familles élargies un soutien social et financier, SOS Villages d’Enfants Népal a pu venir en aide à environ 350 enfants.

La maison de deux sœurs, Lila Maya, 9 ans, et Chet Kumari, 6 ans, avait été détruite lors du séisme. Le pire est survenu lorsque ses parents sont venus à Katmandou pour trouver un travail : leur père, âgé de 32 ans, et leur mère, qui avait 26 ans, ont été tués dans une explosion de gaz provoquée par une réplique.

Les deux sœurs vivaient alors chez leurs grands-parents, au centre du pays. Ceux-ci ont reçu un soutien financier et social de SOS Villages d’Enfants Népal. Ils ont aussi bénéficié d’un programme spécifique qui leur a octroyé des fonds pour acheter des porcelets, les élever et les vendre afin d’avoir une source de revenus stable.

Grâce à ce programme, les conditions de vie et la santé des deux sœurs se sont nettement améliorées. Ce soutien leur a aussi permis de réussir à l’école : un enseignant a dit récemment à leurs grands-parents qu’elles étaient de bonnes élèves.

 

… ou encore au Nigéria

Lorsque le mari d’Ayomide est décédé en 2007, ce fut réellement une perte dévastatrice. Cette mère de famille ne pouvait plus procurer une alimentation suffisante à ses enfants.

Le Programme de Renforcement de la Famille de SOS Villages d’Enfants Nigéria lui a fourni une aide alimentaire, le règlement des frais de scolarité de ses enfants et des frais médicaux. Avec l’assistance de l’équipe, Ayomide est entrée dans le groupe d’épargne et de crédit d’une organisation communautaire, s’est formée à la comptabilité de base et à l’entrepreneuriat, et a bénéficié d’une aide pour un projet générateur de revenus.

Ayomide est maintenant capable de subvenir aux besoins de sa famille.

« Ces efforts nous ont aidés, mes enfants et moi, à renforcer notre détermination à réussir dans la vie. J’ai appris entre autres l’importance de l’hygiène pour nous tous et de l’éducation pour mes enfants ».

En plus des revenus qu’elle tire de sa ferme, Ayomide garde des volailles et reçoit chaque mois un salaire. La famille vit aujourd’hui dans une maison de trois pièces, a accès aux soins médicaux et mange trois repas par jour.

Dans 3 mois, Marion ne pourra
plus payer son loyer

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