JOURNÉE MONDIALE DE L'AIDE HUMANITAIRE 2019 : GUÉRIR LE TRAUMATISME DE LA GUERRE - SOS Villages d'Enfants

JOURNÉE MONDIALE DE L’AIDE HUMANITAIRE 2019 : GUÉRIR LE TRAUMATISME DE LA GUERRE

 

 

 

 

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Humanitaire, nous célébrons cette année le travail des femmes. En effet, depuis la naissance de SOS Villages d’Enfants il y a 70 ans, les femmes ont joué un rôle crucial dans la création de l’organisation et la prise en charge de millions d’enfants. Parmi elles se trouve Teresa Ngigi, une spécialiste de la santé mentale qui aide les enfants à se remettre des traumatismes passés.

 

Teresa Ngigi travaille dans le domaine de la santé mentale depuis 20 ans. Experte et auteure dans le domaine des traumatismes infantiles, elle soutient la santé mentale des enfants et des soignants dans les programmes de SOS Villages d’Enfants, en particulier dans les pays ayant connu des guerres civiles et des conflits. Pourtant, rien ne l’a préparée à ce qu’elle a entendu des enfants syriens en Syrie et au Liban.

 

« Ils ont traversé tant de souffrances « , s’exprime-t-elle récemment du Liban où elle a accompagné 28 enfants réfugiés syriens.

 

« Les histoires de ce que ces enfants ont vécu sont atroces. Ce fut l’expérience la plus pénible de ma carrière « , dit-elle. En effet, ils ont vécu la mort, ils ont été abandonnés, négligés, maltraités ou encore ont vécu dans des camps de réfugiés.

 

Les enfants ont besoin d’un endroit où se sentir chez eux

 

Teresa Ngigi forme les soignants et les travailleurs sociaux de SOS pour identifier et traiter les besoins de santé mentale des enfants et des adultes. Au cours de ses trois années passées chez SOS Villages d’Enfants, elle a passé de longues périodes en Sierra Leone, au Rwanda, au Mozambique, en Somalie, au Liban et en Égypte.

 

C’est depuis janvier 2018 qu’elle s’est concentrée sur l’évaluation des besoins en santé mentale des enfants en Syrie. Elle s’est également efforcée d’assurer une transition adéquate des enfants placés dans des centres d’accueil provisoires vers un environnement stable, par exemple en réunifiant les familles ou en s’occupant des familles SOS.

 

Elle affirme : « Les enfants ont besoin de stabilité. Les enfants ont besoin de prévisibilité, les enfants ont besoin de sentir qu’il y a un endroit où ils peuvent se sentir chez eux ».

 

Au Liban, où vivent plus d’un million de réfugiés syriens, elle a récemment évalué des enfants syriens qui avaient passé du temps dans des camps de réfugiés. Elle se souvient du cas de quatre frères et sœurs qui ont été témoins d’un meurtre qui a mené à l’emprisonnement de leurs parents et les ont laissés seuls dans le camp. Les enfants – âgés de quelques mois à sept ans – erraient de tente en tente sans que personne ne veuille s’en occuper.

 

Le chef du camp a alerté SOS Villages d’Enfants Liban, qui a accueilli les frères et sœurs. « Quand ces enfants sont arrivés chez SOS, ils étaient dans un état lamentable. Ils étaient vraiment traumatisés parce qu’ils avaient été témoins de choses horribles », dit Teresa. « Ils ont été reçus par une mère SOS qui, voyant l’aînée s’accrocher à son petit frère, a juré de consacrer sa vie à aider ces enfants à se sentir à nouveau comme des enfants. »

 

« Je ne peux pas en demander plus »

 

Trois ans plus tard, les enfants ont fait de grands progrès. « Ils sont actifs, enthousiastes et brillants à l’école », explique-t-elle. « Ils ont développé ce que nous appelons la croissance post-traumatique et la résilience d’une manière si puissante. C’est pourquoi j’ai beaucoup d’espoir en SOS Villages d’Enfants qui sauve littéralement des vies. »

 

Teresa confie qu’elle se sent comblée parce qu’elle peut apporter en tant que travailleur humanitaire en santé mentale : « Quand vous voyez des enfants s’épanouir, des enfants grandir, des enfants rayonner, sourire et être heureux, c’est la meilleure satisfaction que l’on puisse avoir. Je ne peux pas en demander plus. »

 

 

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