Le projet RECORDE aide les familles à se lancer dans l'aviculture

Aviculture : RECORDE appuie les communautés du Burkina Faso

 

 

A Ouagadougou, SOS Villages d’Enfants Burkina Faso intervient depuis 2017 dans la communauté de Roumtenga, où 40 familles sont accompagnées dans le cadre du projet RECORDE. Située à 15 kilomètres du village d’enfants SOS, la localité a mis à disposition un terrain, sur lequel a été inaugurée fin octobre 2018 une ferme avicole construite grâce au projet. L’objectif est d’augmenter les revenus des familles et d’améliorer ainsi les conditions de vie des enfants.

 

32 personnes se relaient jour et nuit pour assurer cette activité de production. Formées aux techniques d’élevage par un partenaire public, les responsables de la ferme sont tous membres de l’organisation à base communautaire partenaire du projet, l’association Namanegbzanga. Le travail est réparti sur toute la chaîne de valeur : surveillance de la basse-cour, gestion de l’eau, approvisionnement en aliments et produits vétérinaires, marketing et recherche de marché.

 

En plus de la construction de la ferme, d’une superficie de 250 mètres carrés, et de la formation du comité de gestion, le projet RECORDE a également permis d’acquérir les 1 000 premiers poussins destinés à être élevés pendant 3 mois. Début février, l’organisation à base communautaire a ainsi procédé à sa première vente de poulets, un marché porteur au Burkina Faso, puisque le ministère en charge des ressources animales estime la consommation journalière des deux principales villes du pays à 53 000 poulets par jour. Achetés 0,45€ l’unité, les poussins ont été vendus 3€ une fois adultes.

 

SOS Villages d’Enfants a accompagné Namanegbzanga à définir une clé de répartition des bénéfices issus des ventes. Les membres du comité de gestion reçoivent 55% des revenus, grâce auxquels ils peuvent à présent assurer la scolarité de leurs enfants, les soigner et leur apporter une alimentation de qualité, comme en a témoigné l’un des bénéficiaires. 30% des revenus contribuent au fonctionnement de l’association, 10% alimentent un système de solidarité communautaire avec les familles les plus vulnérables et 5% sont mis de côté pour les événements sociaux.

 

Mariam Boly, coordinatrice du projet à Ouagadougou, se réjouit de ce premier succès.

 

 

 Nous avons été rassurés sur la capacité de l’organisation à base communautaire à conduire seule le prochain cycle d’élevage. Certains membres envisagent même de créer leur propre ferme individuelle. C’est un bel exemple du transfert de compétences recherché dans ce projet !

 

 

Photos et texte : SOS Villages d’Enfants Burkina Faso

*Ce projet est cofinancé par l’Agence Française de Développement. Néanmoins, les idées et les opinions présentées dans ce document ne représentent pas nécessairement celles de l’AFD

 

 

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