La semaine dernière, l’escalade de violences entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a fait plus de 200 morts, dans des affrontements frontaliers. SOS Villages d’Enfants Arménie a mis en place un plan de sécurité, pour protéger les enfants et familles de cette région.
Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américaine, était le 18 septembre à Erevan, capitale de l’Arménie, pour une visite de 3 jours. La semaine précédente, de violents affrontements avaient éclaté à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui ont finalement cessé grâce à une médiation internationale, les deux pays s’accusant mutuellement d’avoir déclenché les combats. Mais ce cessez-le-feu reste fragile, la tension le long de la frontière étant constante depuis la fin de la guerre entre Erevan et Bakou, au sujet de la région contestée du Haut-Karabakh, enclave azerbaïdjanaise peuplée d’Arméniens, en 2020.
Le directeur de SOS Villages d’Enfants Arménie, et son équipe, ont mis en place, avec le référent sécurité du bureau régional, un plan de sécurité pour les familles et les enfants que l’association accompagne.
En effet, le cessez-le-feu est un soulagement mais la situation reste très instable. Nancy Pelosi déclarait ainsi le 18 septembre, lors d’une conférence de presse donnée à Erevan : « Nous tenons la Turquie (alliée de Bakou) et l’Azerbaïdjan responsables du conflit existant au Nagorny Karabakh. Le Congrès américain condamne fermement ces attaques, qui menacent la perspective d’un accord de paix. »
