Ahmad Joudeh le nouvel ambassadeur de SOS Villages d’Enfants International - SOS Villages d'Enfants

Ahmad Joudeh le nouvel ambassadeur de SOS Villages d’Enfants International

Le danseur et chorégraphe Ahmad Joudeh, qui a grandi dans un camp de réfugiés palestinien en Syrie, a été nommé ambassadeur de SOS Villages d’Enfants International.

Ahmad a choisi d’utiliser sa notoriété de danseur classique pour attirer l’attention sur les besoins des enfants vulnérables et partager ses compétences avec les programmes de SOS Villages d’Enfants.

 

« La danse peut créer de fortes personnalités, les enfants peuvent utiliser leur énergie et se connecter les uns aux autres », nous explique-t-il.

 

Ahmad a littéralement risqué sa vie pour devenir danseur. Le documentaire racontant son histoire « Danse ou meurs » a remporté cette année le prix Emmy Awards pour la meilleure programmation artistique.

Ahmed a étudié la danse à Damas en Syrie et a enseigné la danse classique pour gagner sa vie. Il n’avait que 21 ans quand la guerre a commencé en Syrie en 2011.

 

Non seulement la danse a mis sa vie en danger mais il a aussi perdu cinq membres de sa famille. Il a été menacé simplement parce que danseur. Il s’est fait tatouer « Danse ou meurs » en arabe sur la nuque.

Ahmad a vu beaucoup d’enfants se faire tirer dessus. Après avoir été témoin de la mort de la fille de son voisin, il a décidé d’agir.

 

« J’ai été en état de choc pendant un moment   Après cela, j’ai décidé de faire quelque chose, je n’avais pas d’argent, je n’avais que la danse », nous raconte-t-il

Ahmad se rapprocha de SOS Villages d’Enfants à Damas et proposa d’offrir des cours de danse gratuits.

 

« D’abord ils ont rigolé en me disant que l’on était en plein dans une sorte de Seconde Guerre Mondiale et que moi je pensais à danser. Malgré cela, les deux années suivantes j’ai tenu une classe de danse pour les enfants. J’ai utilisé la danse pour qu’ils extériorisent leurs traumatismes. Beaucoup d’entre eux ont vu leurs parents se faire torturer ».

 

Ahmad nous explique comment au premier son d’une bombe qui tombe ou d’un avion, les enfants se mettaient à crier et pleurer.

 

« Après un moment j’ai senti le changement. Quand ils entendaient les bombes, ils n’étaient plus effrayés. Ils étaient concentrés sur la musique et la danse. C’est ce que je voulais qu’ils fassent. Pour qu’ils voient le bon côté de la vie ».

 

En octobre 2016, Ahmad Joudeh quitte la Syrie pour s’installer à Amsterdam avec l’aide du National Ballet d’Allemagne. Aux Pays-Bas, il a continué à apporter son soutien à SOS Villages d’Enfants à travers plusieurs concerts caritatifs pour la Syrie et en participant à des événements pour les réfugiés.

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