La ville de Cuenca est entourée par les montagnes verdoyantes des Andes, très pratique pour Ismaël pour pratiquer le VTT. Il est passionné par ce sport extrême, en effet, il n’y a pas un jour qui passe sans qu’il ne pratique son sport favori, testant sa vitesse et ses figures.
Ismael est fort et prêt à prendre des risques, mais il reste humble, la parfaite adéquation pour le VTT semble-t-il. Il a commencé ce sport en 2017 et a récemment participé à un concours local, son premier lors duquel il a remporté la troisième place, mais il vise mieux, Ismaël rêve de rapporter la médaille d’or chez lui.
Ce sport lui a induit la discipline et la persévérance dans l’effort.
Ismaël a rejoint le village d’enfants SOS de Cuenca lorsqu’il avait sept ans avec ses deux petites sœurs à cause de négligences parentales. Aujourd’hui, il a un petit contact avec sa famille biologique.
Il vit actuellement en village d’enfants SOS avec ses deux petites sœurs, Sandra et Fatima et ses « frères et sœurs SOS », Pedro, Mariano, Carmen et Nina « sa mère SOS ». Ismaël reconnaît que sa famille SOS est un soutien énorme pour lui et les éducateurs familiaux lui donnent de précieux conseils, ils organisent aussi des rencontres professionnelles ainsi que d’autres ateliers pour tous les enfants.
« Ils ont toujours été là pour moi dans les bons et les mauvais moments », nous confies Ismaël.
« Tout le monde me soutient dans ma vie et mes projets personnels, je me sens en confiance et heureux d’avoir une place où je peux partager des moments de joie ».
Ismaël est passé en cinquième, il est responsable et bon à l’école. Il veut aller à l’université pour devenir ingénieur. Il rêve de devenir ingénieur pour pouvoir s’acheter une maison et une voiture mais aussi pour aider ses frère et sœurs.
Pour l’instant, Ismaël a une grande motivation pour continuer à remporter des victoires au VTT. Il est actuellement en train de se préparer pour une grande compétition qui regroupera en son sein cinq compétions distinctes. Elle aura lieu dans les prochains mois à venir en mars 2020.
Chaque enfant a le droit d’exercer le sport de ses rêves.
