Gros plan sur la formation des éducatrices et des aides familiales

Gros plan sur la formation des éducatrices et des aides familiales

grace-a-vos-dons-formation-EFÊtre éducatrice ou aide familiale, c’est à la fois s’engager personnellement et exercer des fonctions et un métier en équipe. S’il y a une part d’aptitudes de base, une autre s’apprend. “Les valeurs que nous défendons n’ont de sens que si elles se traduisent en actes, explique Christophe Chabrier, responsable de la formation à SOS Villages d’Enfants. Nos formations ont pour objectif de donner aux recrues les clefs afin de mettre en œuvre notre approche de la prise en charge des enfants qui dépasse le champ purement éducatif.”

 

Les personnes qui rejoignent les équipes possèdent des expériences professionnelles et des parcours de vie différents. “Nous nous appuyons sur ceux-ci, précise Ludovic Niccoli, conseiller à l’Action pédagogique de SOS Villages d’Enfants. Autrement dit, nous adaptons leurs savoirs afin qu’ils puissent s’intégrer à notre modèle associatif”.

 

Ces formations ont aussi pour finalité de les aider à prendre du recul face aux situations parfois difficiles qu’elles sont amenées à vivre car, complète Christophe Chabrier, “les bienfaits apportés aux enfants se manifestent souvent dans la durée”.

 

En pratique la formation est organisée en trois temps. Le premier est un tutorat d’une année au sein même du village. Cet accompagnement est réalisé par une équipe constituée d’une éducatrice familiale, d’un éducateur spécialisé, d’un psychologue, d’un chef de service, d’un secrétaire comptable.

 

Le second temps est une formation de 4 semaines, organisée au siège de SOS Villages d’Enfants. Elle s’articule autour de grandes valeurs:

 

Deux promotions accueillent chaque année une trentaine de personnes. “Cette formation est volontairement organisée un an après la prise de fonction des éducatrices afin que les informations parfois techniques qu’elles découvrent fassent écho à leurs pratiques éducatives”, souligne Ludovic Niccoli. Ces semaines de formations sont donc très éloignées d’une approche académique, les interactions avec les formateurs mais aussi entre les éducatrices sont permanentes.

 

“Le secret de la réussite à ces postes, c’est le savoir-être, ajoute Christophe Chabrier. C’est le fil rouge de notre approche pédagogique et cela nous distingue des autres professionnels de l’accompagnement chez lesquels la culture de la formation initiale, souvent magistrale, est très forte”. En conclusion du cursus, les éducatrices familiales rédigent puis présentent à l’oral une étude de cas autour des compétences qu’elles ont renforcées. Le troisième et dernier temps est celui des formations de perfectionnement au siège ou en région organisées tout au long du parcours professionnel des intéressées.

 

Enfin, s’ajoute à ces trois temps une “supervision”, c’est-à-dire un accompagnement de deux ans par un(e) psychothérapeute avec qui les éducatrices familiales échangent sur la manière intime dont elles vivent leur engagement professionnel. Un accompagnement très riche et sur la durée qui leur permet de construire les réponses les plus adaptées pour chaque enfant. Et c’est grâce à vos dons que ces programmes de formation peuvent être menés à bien.

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