Une famille vénézuélienne s'engage pour le développement de son enfant - SOS Villages d'Enfants

Une famille vénézuélienne s’engage pour le développement de son enfant

Aujourd’hui, le petit Alex (4 ans) marche et communique avec ses proches, mais s’il n’avait pas été traité à temps, il aurait subi les conséquences à long terme d’un retard psychomoteur non diagnostiqué.

 

« Mon petit Alex a toujours été rejeté », dit Sixa. « On m’a conseillé de chercher une aide professionnelle, mais j’étais dans le déni. »

 

Alex vivait avec sa mère, Sixa (20 ans) et sa grand-mère Francisca (51 ans) dans la ville de Maracay, au Venezuela. La famille avait des difficultés, Francisca travaillait dans une école locale, ce qui les aidait à s’en sortir, mais Sixa était au chômage.

 

Lorsqu’Alex a rejoint le programme de renforcement de la famille de SOS Villages d’enfants Venezuela en 2017, il n’avait que huit mois. On lui a diagnostiqué un retard psychomoteur modéré affectant son développement physique et mental. Un diagnostic tardif et le manque de conseil pour la gestion de cette maladie exposent un enfant à de graves problèmes de développement physique et cognitif affectant son indépendance et son intégration sociale.

 

Sixa admet que le diagnostic a été compliqué à accepter pour elle. Pour la famille, cela a représenté un grand effort, dans ce qui est généralement un long processus. Elle a reçu des conseils pour améliorer le développement de l’enfant, tandis que celui-ci suivait une thérapie psychopédagogique.

 

Patience et amour

 

En 2019, Sixa a décidé d’émigrer vers un autre pays à la recherche de meilleures opportunités. Alex est resté chez sa grand-mère Francisca, (51 ans), la mère de Sixa. À cette époque, Alex avait deux ans, il ne marchait pas encore et il ne parlait pas aussi bien qu’il aurait dû à son âge.

 

Au début, Francisca n’a pas montré beaucoup d’intérêt ni d’engagement pour le développement de l’enfant. Après avoir assisté à quelques séances d’éducation positive, elle a changé d’attitude et s’est rendue à toutes les réunions, ateliers et activités d’intégration familiale organisés par l’équipe de SOS Villages d’Enfants. Elle s’est impliquée dans le développement de son petit-fils et a commencé à comprendre l’importance de son soutien.

 

L’année dernière, le garçon a fait ses premiers pas, ce qui a rempli de joie Francisca et l’équipe de SOS Villages d’Enfants. À partir de ce moment, les progrès sont devenus tangibles et ont motivé Francisca à continuer à soutenir le développement d’Alex.

 

« Je me sens très heureuse, je désespérais parce que je voulais qu’Alex soit comme les autres, mais j’ai appris qu’il est spécial de cette façon », dit-elle. « J’ai besoin d’être patiente et de lui donner tout l’amour que je peux ».

 

Regarder vers l’avenir avec espoir

 

En février 2020, Sixa est revenue à Maracay. Elle est toujours au chômage mais SOS Villages d’Enfants Venezuela travaille sur un plan de développement et espère qu’elle pourra recevoir une formation qui lui permettra d’obtenir un emploi.

 

En attendant, les revenus de Francisca ne suffisent pas à couvrir la nourriture et les médicaments d’Alex.

 

Depuis le début de la crise du Covid 19 en mars, ils reçoivent tous les 15 jours un sac de nourriture, des médicaments et des kits d’hygiène. L’équipe de SOS Villages d’Enfants leur donne des conseils psychopédagogique par téléphone et leur fournit des guides de stimulation et du matériel pour le développement d’Alex.

 

Aujourd’hui, Alex peut marcher et parler. Les prochains objectifs sont qu’il acquière une autonomie dans ses habitudes d’hygiène, qu’il améliore sa coordination motrice et l’articulation des mots, et enfin qu’il puisse aller à l’école.

 

*Nom changé pour protéger la vie privée de l’enfant

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