SOS Villages d’Enfants Centrafrique : une aide directe aux familles - SOS Villages d'Enfants

SOS Villages d’Enfants Centrafrique : une aide directe aux familles

Les affrontements armés qui ont repris le 17 janvier à Bouar ont contraint de nombreuses familles à trouver refuge dans l’enceinte du village d’enfants SOS.

 

Répondre à des besoins urgents

« Une aide alimentaire a été mise en place par le Programme Alimentaire Mondial des Nations-Unies le 20 janvier mais cela ne suffit pas à couvrir les besoins de la population », précise un coordinateur de SOS Villages d’Enfants Centrafrique.

« Face à cette situation d’urgence, nous avons rapidement mené des évaluations concernant les besoins alimentaires mais aussi en termes de protection et d’hygiène, ainsi que de santé physique et psychologique ».

 

Secourir les familles

Depuis quelques jours, plus de 400 personnes, en majorité des femmes et de jeunes enfants, qui ont fui les violences, sont hébergés et pris en charge au village d’enfants SOS.

« Nous nous attendons malheureusement à ce que ces familles demeurent au village d’enfants SOS au cours des prochaines semaines. Nous avons commencé des séances de soutien psychologique afin d’aider les adultes comme les enfants à surmonter la situation ».

Grâce à des fonds d’urgence octroyés par SOS Villages d’Enfants International, l’équipe du village d’enfants SOS de Bouar est en mesure de fournir une aide alimentaire et des produits de première nécessité mais les besoins sont en augmentation.

 

Veiller au respect des droits

Les tensions s’aggravent entre les forces gouvernementales et les rebelles, qui contrôlent les deux-tiers du pays. Depuis que des groupes armés ont coupé la route principale qui vient du Cameroun, afin d’imposer un blocus à la capitale, Bangui, où l’état d’urgence a été déclaré, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et l’on craint une pénurie.

« Bien que l’approvisionnement soit limité, notre devoir est de protéger les personnes et de nous assurer que leurs droits fondamentaux sont respectés », rappelle Benoît Piot, directeur de SOS Villages d’Enfants International pour l’Afrique centrale, de l’ouest et du nord.

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