Le 12 juillet, le partenariat mondial pour mettre fin à la violence envers les enfants a été lancé aux Nations unies à New York.
Ramon, 17 ans, qui a grandi dans un village d’enfants SOS du Paraguay, a été invité pour représenter les enfants et les jeunes de sa région.
Ramon a de nombreux centres d’intérêt. Il est en 2e année de sciences sociales au lycée SOS à Luque. Il joue du tuba et étudie la musique au conservatoire municipal. Il étudie également le théâtre et la danse et fait partie du conseil départemental pour les enfants et les adolescents.
Ramon est aussi fortement engagé dans la défense des droits de l’homme. Au cours de ces dernières années, il est intervenu dans nombre d’événements et a représenté les jeunes du Paraguay et de la sous-région dans des séminaires internationaux.
Ecouter la voix des enfants et des jeunes est essentiel dans la recherche des solutions pour mettre fin à la violence envers les enfants.
Ramon leur a donné une voix. Il a parlé pour eux lors du lancement du partenariat mondial :
« Je suis particulièrement heureux et fier de prendre part à cette rencontre très importante, où je représente les enfants d’Amérique latine. Je parle au nom des autres enfants et jeunes de la région.
Je recommande que les gouvernements éliminent toutes les sortes de violences envers les enfants (les plus fréquentes sont les violences domestiques, physiques et psychologiques). Ils doivent être encouragés à investir davantage dans la prévention et l’éradication de la violence. Les budgets pour l’éducation et l’information doivent aussi être augmentés car la connaissance aide à la prévention. Ma contribution se fera à travers ce que j’aime : l’art. Je prévois aussi d’organiser des actions en direction des jeunes ».
Les Centres de contrôle des maladies et de prévention (CDC) ont reportés que l’année dernière, près d’un milliard d’enfants à travers le monde ont subit des violences physiques, verbales ou sexuelles.
Au niveau mondial, un enfant sur quatre est victime de mauvais traitements. Environ une fille sur cinq est sexuellement abusée au moins une fois dans sa vie. Toutes les cinq minutes, un enfant meurt à la suite de violences.
« Tous les jours, dans tous les pays, dans toutes les communautés, des enfants sont victimes de violences et trop souvent ces violences sont acceptées comme normales, permises ou recourant de la sphère privée », confie Susan Bissell, directrice du Partenariat. « La violence envers les enfants n’est pas inévitable. […] Chaque enfant a le droit de grandir sans violence, tout ce dont avons besoin pour rendre cela possible est de travailler ensemble. »
Crédit photo : SOS Archives
