Le combat contre Ebola n'est pas totalement terminé ! - SOS Villages d'Enfants

Le combat contre Ebola n’est pas totalement terminé !

Ebola1 En mai dernier, le Libéria avait déclaré ne plus compter de nouveaux cas de personnes infectées par le virus EBOLA.

 

Toutefois, la proximité avec la Guinée et la Sierra Leone a conduit à une résurgence du virus. Depuis, douze patients ont déjà été acceptés dans l’unité de traitement d’Ebola de la capitale, Monrovia. Il est nécessaire d’adopter des mesures préventives à plus grande échelle et de ne pas baisser la garde.

 

L’épidémie mortelle avait émergé en mars 2014 et frappé sans précédent le Libéria. Plus de 10 000 personnes ont été infectées et presque la moitié d’entre elles ont trouvé la mort. Plus de 4 800 enfants ont été directement touchés par la mort de leurs parents ou de personnes qui les prenaient en charge.

 

Les populations de plus en plus vulnérables

En septembre 2014, l’économie libérienne connait une récession augmentant les difficultés pour les familles vulnérables et les familles d’accueil. Aujourd’hui, de nombreuses familles ne peuvent pas payer les frais de scolarité de leurs enfants. En conséquence, le nombre d’enfants n’allant plus à l’école et celui d’enfants travaillant augmentent.

 

Le nombre de personnes qui meurent de maladies autres qu’Ebola est également en augmentation. Les campagnes de vaccination avaient été ralenties en 2014 et on estime à 92 000 le nombre d’enfants âgés de moins d’un an, aujourd’hui en situation de vulnérabilité face à des maladies facilement évitables, telles que le paludisme.

 

Ceux qui ont eu la chance de survivre et qui sont maintenant à l’abri de l’infection sont confrontés au défi quotidien des difficultés économiques,  des discriminations sociales et des complications de santé post-Ebola.

SOS Villages d’Enfants Libéria soutient les enfants et les survivants

SOS Villages d’Enfants cherche à promouvoir et à protéger les droits des enfants en situation de vulnérabilité. L’association nationale répond aux besoins de base : santé, nourriture, logement, soutien psychosocial…

 

Plus de 1 400 enfants sont suspectés d’être atteints du virus. SOS Villages d’Enfants cherche les proches de ces enfants ou des solutions d’accueil en famille si les proches ne sont plus. L’association a également apporté des solutions d’accueil sur le long terme en village SOS pour 80 enfants.

Le centre médical SOS de Monrovia a été l’un des rares établissements de santé à fonctionner en continu tout au long de l’épidémie. Les libériens peuvent ainsi avoir accès à des services de santé abordables et de qualité.

 

« Je suis heureuse que l’on ait pris soin de moi après la mort de mes parents du virus Ebola. SOS Villages d’Enfants nous a aidés mon frère et moi », déclare Marie, 13 ans, au centre médical SOS.

 

Des formations professionnelles sont également proposées à 610 survivants du virus afin de faciliter leur réinsertion socio-économique, de limiter la stigmatisation sociale et de réduire la vulnérabilité de leurs familles.

 

« Mon mari est décédé du virus Ebola et j’ai aussi été infectée. Aujourd’hui j’ai 4 enfants à charge. Par cette formation, je veux apprendre à être couturière », raconte Kumah, survivante du virus.

Vers l’avenir

Malgré l’amélioration significative de la situation, l’épidémie n’est pas encore sous contrôle. Un effort continu doit être fourni pour atteindre l’objectif zéro et mettre les familles et les enfants touchés par l’épidémie sur le chemin de la reprise. SOS Villages d’Enfants Libéria travaille en collaboration avec d’autres acteurs humanitaires comme l’Unicef, Save the Children et le Programme alimentaire mondial.

 

Crédit photo : Daniel van Moll

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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