Journée mondiale des réfugiés : l’appel de SOS Villages d’Enfants - SOS Villages d'Enfants

Journée mondiale des réfugiés : l’appel de SOS Villages d’Enfants

SOS Villages d’Enfants s’associe à la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin, en rappelant avec force ses principes et le soutien qu’elle apporte aux enfants et aux familles.

 

« Prendre soin des enfants est un devoir »

Norbert Meder, Secrétaire général de SOS Villages d’Enfants International :

« Des millions de personnes à travers le monde sont contraintes de quitter leur foyer pour fuir les guerres et les troubles politiques. Les enfants représentent au moins la moitié des réfugiés et ils courent le risque d’être séparés de leur famille et de ceux qu’ils aiment (…). Prendre soin des enfants est un devoir, y compris en vertu du droit international, et il n’est pas négociable.

En cette Journée mondiale des réfugiés, SOS Villages d’Enfants appelle tous les gouvernements à respecter les droits fondamentaux des enfants déplacés. Les enfants sont innocents et doivent être protégés, ils ont droit à un abri, une éducation, une prise en charge. Ils doivent pouvoir grandir avec ceux qu’ils aiment, chaque fois que c’est possible. Nous ne devons jamais oublier que la solidarité, l’amour et le respect sont essentiels pour assurer à ces enfants un meilleur avenir ».

 

L’action de SOS Villages d’Enfants

Le travail de SOS Villages d’Enfants auprès des enfants réfugiés et migrants s’appuie sur une expérience de près de 70 ans en termes d’accompagnement des enfants privés de prise en charge parentale ou en risque de la perdre.

SOS Villages d’Enfants travaille avec des enfants déplacés dans leur pays d’origine, dans le pays où ils trouvent refuge en premier lieu, tout au long de leur périple, et là où ils trouvent un nouveau foyer. Elle vient en aide aux enfants réfugiés et déplacés dans plus de 20 pays et territoires à travers le monde.

SOS Villages d’Enfants offre une prise en charge de qualité aux enfants non accompagnés, allant jusqu’à la transition vers l’âge adulte. Elle aide aussi les familles à rester ensemble ou à être réunies lorsque cela rejoint l’intérêt de l’enfant.

En raison du rôle que joue SOS Villages d’Enfants localement auprès des familles en leur apportant son soutien, l’organisation est particulièrement bien placée pour promouvoir la tolérance et pour favoriser l’intégration des nouveaux arrivants au sein des communautés.

 

Bosnie-Herzégovine : « Nous devons faire quelque chose »

D’autres routes migratoires traversant les Balkans ayant été fermées, le nombre de réfugiés en Bosnie-Herzégovine augmente de manière significative depuis fin 2017. Fin mai 2018, 5 100 réfugiés ont été enregistrés, alors que le plus grand centre du pays ne peut accueillir qu’environ 200 personnes. Amir Omanović, Directeur National de SOS Villages d’Enfants Bosnie-Herzegovine, insiste sur l’urgence d’aider les enfants réfugiés et leur famille.

SOS Villages d’Enfants se prépare ainsi à adapter son aide au nombre croissant de réfugiés entrant en Bosnie-Herzégovine, où les autorités locales s’efforcent de répondre aux besoins humanitaires. Les besoins les plus urgents concernent l’alimentation, les abris, l’eau, les installations sanitaires et les soins médicaux. Les familles avec enfants et les enfants non accompagnés sont les plus vulnérables. « C’est une catastrophe. Même les photos ne peuvent traduire la réalité. Les besoins élémentaires ne sont pas couverts. On se bat pour de l’eau et de la nourriture. Certains camps ne sont pas officiels. Les autorités locales font ce qu’elles peuvent ».

SOS Villages d’Enfants a distribué des produits d’hygiène personnelle ainsi que des couches pour bébé dans un camp de fortune au nord-ouest du pays, près de la frontière avec la Croatie. Elle développe également des projets avec des organisations partenaires (Save the Children, l’UNICEF et WorldVision) afin de mettre en place trois « Espaces amis des enfants » (activités éducatives et récréatives) et d’autres services destinés aux familles réfugiées (soutien psychosocial, aide à l’intégration).

Amir Omanović, estime que le pays n’est pas préparé à accueillir le nombre croissant de personnes venant de la Serbie et du Montenegro. Nombre de réfugiés espèrent rejoindre la Croatie et d’autres pays de l’Union européenne.

« Peu importe qu’il s’agisse de 300 ou 3 000 enfants, nous devons répondre », souligne-t-il. « Nous devons simplement faire quelque chose ».

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