Journée mondiale des réfugiés : Les droits de l'enfant ne doivent pas être compromis - SOS Villages d'Enfants

Journée mondiale des réfugiés : Les droits de l’enfant ne doivent pas être compromis

Norbert Meder, directeur général de SOS Villages d’Enfants International, appelle les gouvernements à respecter leurs obligations en matière de protection des enfants réfugiés.

 

Les enfants représentant environ la moitié des réfugiés dans le monde, les gouvernements doivent de toute urgence protéger les enfants réfugiés « , déclare Norbert Meder, directeur général de SOS Villages d’enfants International.

 

Le nombre de réfugiés a atteint 25,9 millions dans le monde en 2018, soit 500 000 de plus qu’en 2017, indique le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) dans son rapport annuel sur les tendances mondiales. En 2018, un réfugié sur deux était un enfant, et 111 000 de ces enfants étaient seuls et sans famille.

 

 

« Les enfants réfugiés continuent d’être séparés de leurs familles, détenus dans des camps surpeuplés sans accès à une éducation, à des soins de santé ou à des installations sanitaires adéquats et, dans certains cas, sont détenus « , déclare M. Meder. « Les droits de l’enfant ne doivent jamais être compromis, quel que soit le statut de l’enfant. »

 

 

Les déplacements massifs de population ont augmenté à un rythme record depuis des années, sous l’effet des conflits et des troubles sociaux. « Dans nombre des crises de déplacement actuelles, les enfants courent un risque disproportionné de séparation d’avec leur famille, de perte d’êtres chers et de violence « , dit M. Meder. « Dans de telles circonstances, il est inacceptable que nous continuions à appliquer des lois et des politiques qui ne répondent pas aux besoins des enfants réfugiés, en continuant à victimiser ceux qui ont enduré des expériences qui pourraient les traumatiser pour le reste de leur vie. »

 

Le caractère de plus en plus destructeur des catastrophes naturelles contribue également aux déplacements à l’intérieur des pays et force les gens à chercher  refuge loin de leur pays d’origine.

« Nous assistons à une combinaison de catastrophes liées au climat et de crises provoquées par l’homme qui poussent de plus en plus de personnes à quitter leur foyer. Les enfants et les familles qui vivent déjà en marge de la société en pâtissent particulièrement « , explique M. Meder. « Il y a de nombreux cas de communautés qui ouvrent leur cœur aux réfugiés et aux personnes dans le besoin. Mais il faut investir davantage dans la construction de communautés résilientes et le renforcement des familles vulnérables – souvent les plus exposées aux catastrophes et aux conflits. »

Un jalon dans l’histoire des droits de l’enfant

La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE), adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989, consacre en droit international le droit de chaque enfant d’être traité avec respect, dignité et égalité, et d’être protégé contre l’exploitation, les abus sexuels et la négligence. Elle oblige les gouvernements à protéger et à pourvoir aux besoins des enfants et à les aider à réaliser pleinement leur potentiel.

 

« A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, nous rappelons aux gouvernements la responsabilité qui leur incombe en vertu de la CIDE de traiter les enfants avec compassion et dignité, indépendamment de leur citoyenneté ou de leur statut de réfugié « , déclare M. Meder. « Prendre soin des enfants, c’est les protéger du danger et veiller à ce qu’ils aient un foyer, une école et la possibilité de grandir avec leurs proches dans la mesure du possible. Ces droits ne sont pas négociables. Ce ne sont pas seulement des obligations, c’est la bonne chose à faire. »

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